Pour les paludiers, adhérants de la coopérative ou pas, je propose de comparer les dires de l'article de Ouest France du 25/09/08 au cahier des charges de l'IGP. Celui qui y trouve une ressemblance (a part, bien entendu, le tamisage) gagne une place au CA de la coopérative. | ||||
Si vous désirez plus d'informations sur: Cliquez les lien ci-dessus.
Vous pouvez aussi consulter les "Remarques et oppositions..." que j'ai transmis à l'INAO.
Je vous propose aussi quelques articles de la presse (locale):
le site de la SCA "Les Salines de
Guérande"
Si vous voulez réagir dans un sens ou dans l'autre, il y a le forum de discussion. Je n'en suis pas le modérateur et n'ai donc aucune influence sur son contenu. |
Sel de Guérande
La disparition des exploitations indépendantes est programmée.
Le cahier des charges de cette IGP est conçu de façon à ne permettre qu'aux négociants et aux producteurs industrialisés (équipés en matériel lourd) d'utiliser l'appellation sel de Guérande. Tous les petits producteurs indépendants qui continuent à produire le sel de Guérande comme depuis plus de mille ans se verront, de facto, interdire la commercialisation de leur sel sous le nom sel de Guérande. Il faut savoir qu'il y a encore près de 160 exploitants qui ne sont pas à la coopérative. Leurs exploitations représentent environ 40% des marais exploités. S'il y a quelques grosses exploitations, beaucoup n'atteignent pas la SMI (Surface Minimum d'Exploitation) soit par choix: dégager du temps pour la commercialisation directe, soit pour cause de pluriactivité. La SCA Les Salines de Guérande a basé son développement commercial sur la grande distribution, vous retrouverez ses produits sur les rayonnages de votre hypermarché favori, ce qui l'a amenée à s'équiper de manière industrielle afin d'offrir aux centrales d'achat une gamme de produits standardisés. Le fait que de petits producteurs arrivent à survivre en continuant à vendre du sel non séché et non tamisé à des consommateurs recherchant plus le naturel que le standard, leur semble une dangereuse concurrence. Ils tiennent donc à l'anéantir en nous imposant le tamisage obligatoire, l'interdiction de vendre du sel agricole et le contrôle de nos ventes par son ODG (Organisme de Défense et de Gestion). Voilà la situation. Pour mon cas, je ne pourrai pas mettre mon exploitation aux « normes » de l'IGP. Si vous voulez soutenir les quelques derniers tenant d'une forme
traditionnelle d'agriculture paysanne, signez et faites signer la pétition pour que l'INAO n'avalise pas la demande d'« IGP sel de Guérande » déposé par APROSELA et pour qu'une concertation avec tout les professionnels du marais salant soit organisée par une institution neutre et indépendante.
Nicolas Arnould Paludier 44350 Saint Molf igpseldeguerande arobas free.fr
| |||